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Hydroécol. Appl.
Volume 4, Number 2, 1992
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Page(s) | 79 - 90 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/hydro:1992207 | |
Published online | 01 May 2007 |
Méthodologie pour prévoir le transfert des métaux lourds dans les chaînes trophiques marines incluant les mollusques filtreurs
1
Service d'Ecotoxicologie, URA 1356 CNRS, 1 rue G. Veil, 44035 Nantes Cédex (France)
2
Laboratoire de Biologie Marine, URA 1356 CNRS, 2 rue de la Houssinière, 44072 Nantes Cédex 01 (France) et IMC (International Marine Centre), Lungomare Eleonora d'Arborea, 22, 09072 Torregrande Oristano (Italy).
La toxicité d'un métal à l'égard d'un organisme et sa biodisponibilité pour les niveaux trophiques supérieurs dépendent non seulement de son niveau global mais aussi de sa forme physico-chimique. Pour chaque niveau trophique, il convient donc d'examiner la répartition du métal entre formes solubles (métalloprotéines étudiées par des méthodes biochimiques) et insolubles (méthodes microanalytiques). La stabilité chimique des composés ainsi déterminés permet de prévoir leur activité biologique. Toutefois, avant que ce type de prévision puisse être généralisé il est indispensable de valider nos hypothèses en quantifiant effectivement le transfert des métaux entre les compartiments d'un modèle expérimental de chaîne trophique. Notre démarche est illustrée à l'aide des résultats acquis sur le transfert du cuivre et de l'argent par voie directe (source eau de mer) ou particulaire (sédiment naturel, Diatomée H. ostrearia) vers l'Huître Crassostrea gigas. Les formes physico-chimiques de I'argent chez l'Huître permettent de préjuger d'un transfert faible au consommateur. Pour le cuivre, le transfert par voie alimentaire n'est pas négligeable mais le risque encouru est vraisemblablement limité en raison du rôle biologique essentiel de ce métal et il convient de l'évaluer très précisément.
Abstract
The bioavailability of metals in food chain and their toxicity to living organisms depend not only on their gross concentration but also on their physicochemical form. Thus at each level, it is necessary to examine its distribution among soluble forms (metalloproteins studied using biochemical techniques) or insoluble forms (using electron probe microanalysis). The chemical stability of the compounds thus identified permits to predict their biological activity. Before this approach can be widely generalized, however, it is essential to validate our hypotheses by quantifying real metal transfer between the compartments of a food chain model. This approach is illustrated here by data acquired about copper and silver transfer to oysters (Crassostrea gigas) exposed through sea water or via particulate matter (natural sediment, diatoms). The physico-chemical forms of silver stored in oysters suggests a moderate transfer to consumers. In the case of copper, transfer through feeding is not a negligible factor, through the associated risk is not doubt limited because of the key biological role played by this metal, and it therefore merits careful evaluation.
Mots clés : Chaîne alimentaire / Huître / Argent / Cuivre / Spéciation
Key words: Food chain / Oyster / Silver / Copper / Speciation
© EDF, 1992
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