Petit-saut hydroelectric scheme: vegetal associations of stagnant waters in French Guyana

¹ Laboratoire d'Hydrobiologie, Université de Provence, Centre St Charles, PlaceV. Hugo, F-13331 MARSEILLE Cedex 3.
² Laboratoire d'Hydrobiologie Marine et Continentale, Universite de Montpellier II, Case 093, Place E. Bataillon, F-34095 MONTPELLIER Cedex 5.
³ E.D.F., Direction Equipement, Service I.D.E., 22-30 Avenue de Wagram. F-75382 PARIS Cedex 08.

Abstract

Hydroelectric plant of Petit Saut is under construction on the river Sinnamary in French Guyana. The future reservoir will flood a 300 km area of virgin forest. Under tropical climate as in Brazil or Surinam, the reservoirs are often overgrown with macrophyte vegetation during several years from the start of flooding operations. In order to assess the risks of vegetal proliferations in the future reservoir of Petit Saut, rnacrophyte lists have been made out with special attention to some prolific pecies (Eichhornia crassipes, Salvinia auriculata, Pistia stratiotes, Oxycariurn cubense, etc.) in all types of aquatic environments (marshes, ditches, canals, ricefields, etc) by using phytosociological method (abundance/dorninance indice). A correspondence analysis of data have permitted to show the relationships between specific vegetal communities and typical water environments. The spatial distribution of the macrophyte communities in these various environments according to their limnological features constitute a starting point for devising the mean to limit their proliferations.

Résumé

Le barrage hydroélectrique de Petit-Saut est en construction sur la rivière Sinnamary en Guyane française. La future retenue inondera une surface de 300 km de forêt vierge. En région tropicale comme au Brésil ou au Surinam, les réservoirs sont souvent envahis par une végétation macrophytique pendant plusieurs années sui- vant la mise en eau. Afin d'évaluer les risques de prolifération des végétaux dans la future retenue de Petit-Saut, un inventaire des macrophytes a été dressé en portant une attention particulière aux quelques espèces (Eichhornia crassipes, Salvinia auriculata, Pistia stratiotes, Oxy-carium cubense, etc.) qui prolifèrent dans tous les types de milieux aquatiques (marais, fossés, canaux, rizières, etc.). La méthode phytosociologique basée sur la prise en compte de l'indice d'abondance/dominance a été utilisée. Une analyse des correspondances a permis de montrer la relations entre les communautés d'espèces végétales et les milieux aquatiques types. La connaissance de la distribution spatiale des communautés macrophytiques expliquée par les conditions de milieu constitue un point de départ à la recherche des moyens de lutte contre leur prolifération.