L'historique du Comité d'Hydroécologie

Le Comité scientifique de Montereau

Dès 1962, EDF a établi un dialogue avec les hydrobiologistes préoccupés par les effets de l'échauffement des rivières résultant de la mise en service de centrales thermiques de plus en plus puissantes, en créant le Comité scientifique de Montereau. Ce comité a largement contribué à l'instauration d'échanges scientifiques entre des biologistes, des écologues et des ingénieurs de l'Entreprise, aménageurs et exploitants.

De l’échauffement des rivières à l’impact des centrales nucléaires

Au départ uniquement centré sur l'impact des rejets thermiques en rivières, il a rapidement débordé de ce cadre à mesure que la demande s'accentuait avec le démarrage du programme nucléaire à partir de 1973. De nouvelles questions se sont alors posées et ont été abordées par le Comité: implantation de grandes centrales sur le littoral marin, eutrophisation des grands cours d'eau, rejets chimiques des centrales thermiques, utilisation aquacole des eaux tièdes, méthodes globales d’appréciation de la qualité biologique. Dans les années 80, face aux sollicitations relatives aux effets sur l’environnement des aménagements hydroélectriques, jusqu'alors peu sollicités sur le plan environnemental , le champ de réflexion du Comité scientifique s'est alors élargi aux questions suscitées par les ouvrages hydrauliques.

Le Comité d’Hydroécologie

Cette évolution s'inscrivait dans le contexte du développement d'une problématique écologique de l'environnement, c'est-à dire l'émergence de la notion de système appliquée aux ensembles naturels. Le changement de dénomination en Comité d’Hydroécologie, intervenu en 1987, marque l’aboutissement de cette évolution.